MI CAMINO (part. SFDK)
FERNANDOCOSTA (ES)
MON CHEMIN (feat. SFDK)
Je domestique cette meute de chiens
Et dans le ciel une tempête, des corbeaux volent
Personne t'a donné de raison de venir à cet enterrement
Enfants de la nuit, tous habillés en noir
J'ai été première partie dans une petite ville
Et j'ai pleuré avec mes frères en jouant à Monegros
La vie est une drogue qui tue le cerveau
À la porte du ciel, Saint Pierre attend
Courant à Ibiza au milieu des maisons blanches
Je serre les poings, j'ai du sang dans la gorge
Appels de mon père à des heures tardives
Je cherche la chambre de ma mère au quatrième étage
Ma grand-mère monte un autel pour voir si elle me bénit
Je me bats pour réaliser ce que je voulais enfant
Œil pour œil et les rêves sont brisés
Je ne vais pas vivre éternellement, mais eux non plus
Peu, peu, ça me semble peu
Ils disent que c'est tiki taka à la façon dont je le touche
J'ai cessé d'être un rookie pour devenir un All Star
Je sors de la ligne, je tire à trois et je marque
Je sens, sens, sens, je ne le sens plus
Les nerfs que je ressentais quand les projecteurs s'allumaient
Ce qui existait entre nous se refroidit
Et les voix que j'entendais voulaient me rendre fou
Tout ce que j'ai dû parcourir pour trouver mon chemin
Rien n'était par hasard, ce n'était pas non plus le destin
On me dit que je dois changer, mais je m'en fous
Ils disaient que je n'y arriverais pas et pourtant on l'a fait
J'ai grandi dans les tours d'un îlot, j'espère que ça se voit encore
Vingt-quatre familles par bloc
Toute ma vie attaché à la rame comme un galérien
Le premier rappeur sans surnom
C'était la chance et l'endroit qui m'ont laissé son don
Ma grand-mère prie le grand pouvoir qui est dans le calendrier
Pour que je ne perde pas le contrôle, pour que dans la rue je ne me fasse pas détruire
Qu'on ne me poignarde pas dans les autos-tamponneuses
Je n'ai jamais fumé la thune, je ne me suis jamais donné un coup
Crois-moi, le rat qui m'a battu n'a pas grandi
J'ai toujours évité de finir derrière les barreaux
Mais mon carnet ressemble à un albolote, quel bel étalage
Pour qui jures-tu, Iscariote ?
Je n'ai pas choisi de ramer ni de gouverner ce bateau
Comme l'eau, je sais m'adapter à ce qui arrive
Et te faire exploser dans l'oreille comme le putain de Samsung Note
Note, note, qu'on ne le remarque pas
Bouge dans l'ombre, son frère comme un fanatique
Apprends à manger la bouche fermée
Parce que même s'ils n'ont pas faim, ces tigres voudront du steak
Lâche, lâche, mon stylet
Je viens de la radio sur l'épaule et des cassettes
SFDK c'est le déchirer en deux
Je t'inviterai à un sandwich pour te sortir du pétrin
Tout ce que j'ai dû parcourir pour trouver mon chemin
Rien n'était par hasard, ce n'était pas non plus le destin
On me dit que je dois changer, mais je m'en fous
Ils disaient que je n'y arriverais pas et pourtant on l'a fait