La hoguera
Extremoduro
Le feu de camp
Toujours perdus, on cherche ; et enfin
je prends des chemins qui restent à tracer :
Chaque matin, je commence à vivre.
Reste à mes côtés, ne pleure pas pour moi ;
Je marche fort, et en partie c'est grâce à toi :
chaque matin je commence à vivre.
Et toi qui es chez toi, planqué dans le frigo,
tu caches ta tête : la mort rôde dehors.
C'est bon, c'est bon...
Et toi qui t'inquiètes à cause de l'avenir,
quand il ne te restera plus rien, c'est là que tu comprendras.
C'est bon, c'est bon...
plus qu'enterré vivant.
Toi chez toi ; nous au feu de camp.
Il me manque toujours des heures de sommeil.
Comme j'aime ne pas avoir de montre :
dans la nuit, je me sens mieux.
Je suis déjà très malin : je sais me tromper.
Quand je parle de quelque chose, je l'ai déjà testé ;
toute la journée à parler… je ne compte pas m'arrêter.
Toi chez toi ; nous au feu de camp.