A Partida e o Norte
Estevão Queiroga
Le Départ et le Nord
Quand je suis parti, mon cœur s'est brisé
Mes pieds ont tremblé en foulant un autre sol
J'ai dit adieu et à Dieu j'ai parlé sans raison
Que ma seule compagne était la solitude
Le feu m'a brûlé, mais m'a réchauffé
La lumière qui m'a aveuglé, m'a fait voir Dieu
Mon âme s'est rassasiée sans eau ni pain
La mère de l'espoir, c'est l'épreuve
Sur la route, la nuit est tombée et le jour s'est levé
Et j'ai vu que les jours les plus sombres sont aussi les tiens
L'homme que j'étais en partant s'est perdu
Et le chemin a forgé un nouvel moi
Le feu m'a brûlé, mais m'a réchauffé
La lumière qui m'a aveuglé, m'a fait voir Dieu
Mon âme s'est rassasiée sans eau ni pain
La mère de l'espoir, c'est l'épreuve
Le chemin change, et le marcheur aussi
C'est un chemin incertain, pas un chemin faux
Moi, marcheur, je veux le trajet achevé
Mais, sur le chemin, ce qui compte, c'est le durant
J'ai laissé des traces là dans la vallée de la mort
Un sol stérile pour mes nombreux défauts
Ma vie s'est élargie dans des chemins étroits
Et je t'ai vu
Le Départ
Et le Nord
Le feu m'a brûlé, mais m'a réchauffé
La lumière qui m'a aveuglé, m'a fait voir Dieu
Mon âme s'est rassasiée sans eau ni pain
La mère de l'espoir, c'est l'épreuve