Anoiteceu Em Porto Alegre
Engenheiros do Hawaii
La Nuit Est Tombée à Porto Alegre
Dans l'obscurité
La lumière rouge du walkman
Sur les immeubles
La lumière rouge prévient les avions
Aux coins de rue qui sont passés
Aux coins de rue qui viendront
Vert, jaune, rouge
Miroir rétro
La nuit est tombée à Porto Alegre
La nuit est tombée à Porto Alegre
Dans l'obscurité, seul toi entends la chanson
Je vois la lumière rouge de ton walkman
Sur les immeubles au trenteème étage
Une fleur rouge est née
Aux coins de rue qui sont passés
Aux coins de rue qui viendront
Il y a toujours quelqu'un qui court
Fuyant l'heure du Brésil
Et la nuit est tombée (Brasília, 19 heures)
À Porto Alegre (c'est la voix du Brésil)
La nuit est tombée à Porto Alegre
Dans le sud, il y a une rivière
Dans cette rivière plonge le soleil
Et brûle les fins d'après-midi, de lumière rouge
De douleur rouge, rouge indigo
Derrière le mur, il y a une rivière
Qui, en fait, n'a jamais existé
Mais brûle les fins d'après-midi, de lumière rouge
De douleur rouge, rouge indigo
Ça s'est passé à minuit
La nuit est tombée à Porto Alegre
Ça s'est passé toute la nuit
Ça s'est passé à Porto Alegre
J'ai dit qu'ils croyaient !
J'ai demandé qu'ils croyaient !
Je n'ai jamais cessé de croire !
Que le Grêmio allait être champion d'Amérique
Aujourd'hui, ce soir, à Porto Alegre
Une heure quarante-cinq, rues sombres
Qui a la carte, quelle est la direction ?
Deux heures et demie, châteaux de sable
Cheveux châtains, signes étranges
Il est déjà plus de trois, pour la dernière fois
Désormais, que du whisky écossais
Cinq heures du matin, rien de différent
Nous sommes enfin arrivés au jour de demain
Je ramène avec moi les dégâts de la nuit
Je ramène avec moi les dégâts de la nuit
Je ramène avec moi les dégâts de la nuit
Je cache mon visage parmi les décombres de la nuit
Un dictateur déchu, des marques sur le visage
Un goût amer dans la bouche
Une certitude, juste une certitude
La prochaine fois, que du whisky écossais
Deux jetons de téléphone, un téléphone qui ne cesse de sonner
Personne ne répond, je ne comprends pas
Ils font les malins, ils font les chics
Et une alarme de voiture qui ne cesse de sonner
Je ramène avec moi les dégâts de la nuit
Je ramène avec moi les dégâts de la nuit
Je ramène avec moi les dégâts de la nuit
Je ne nie pas, je ne nie pas, non
Une chanson à la radio, une version mal traduite
Un pasteur exorcise à la radio d'un taxi
(Ici nous serons au nom de Jésus !)
Une certaine impression, une certitude imprécise
(Pour demander à l'ange de Dieu !)
Qui n'a pas besoin d'une version, d'une traduction ?
Pour mettre les mains
Dans les profondeurs de ton corps
Pour arracher la macumba
Pour la gloire
Au nom de Jésus-Christ !
Un dictateur déchu, des marques sur le visage
Un goût amer dans la bouche
Et la certitude que le dernier jour de décembre
Est toujours identique au premier de janvier
Le Grêmio va être champion du monde
Le Rio Grande do Sul et le Brésil
Vont vivre une nuit
Qui ne se terminera pas
Avant que le soleil ne se lève !
Je ramène avec moi les dégâts de la nuit
Je ramène avec moi les dégâts de la nuit
Je ramène avec moi les dégâts de la nuit
Mon royaume pour un visage, pour le reste de la nuit
Les nuits qui sont passées, les nuits qui viendront
Les nuits que nous avons passées côte à côte dans la solitude
Nuits d'hiver, nuits d'été
Nuits où nous avons attendu le soleil se lever
Attendant l'aube
Attendant le soleil se lever
Le jour s'est levé à Porto Alegre
Le jour s'est levé à Porto Alegre
Le jour s'est levé à Porto Alegre
Le jour s'est levé
(Six heures, quinze minutes, zéro seconde)
Tout recommence dehors
Here comes the sun
Le soleil est le même d'une manière relative
Mais tu es plus vieux
(Six heures, vingt minutes, zéro seconde)
Tout recommence dehors
Aux coins de rue, dans les écoles
Un litre de lait
Un demi-kilo de pain
(Six heures, trente minutes, zéro seconde)
Tout recommence dehors, petit gars de zéro heure
Vends des gros titres, quinze minutes avant sept heures du matin
Rien de différent, nous sommes enfin arrivés
Au jour de demain
À Porto Alegre