La Quiero a Morir
El Puchero Del Hortelano
Je l'aime à en mourir
Et moi qui jusqu'à hier n'étais qu'un fainéant
Et maintenant je suis le gardien de ses rêves d'amour,
Je l'aime à en mourir,
Vous pouvez détruire tout ce que vous voyez,
Parce qu'elle, d'un souffle, le recrée
Comme si de rien n'était, comme si de rien n'était,
Je l'aime à en mourir.
Elle arrête les heures de chaque horloge et m'aide à peindre en transparent la douleur avec son sourire,
Et elle élève une tour du ciel jusqu'ici et me coud des ailes et m'aide à monter
À toute vitesse, à toute vitesse,
Je l'aime à en mourir.
Elle connaît bien chaque guerre, chaque blessure, chaque être,
Elle connaît bien chaque guerre de la vie et de l'amour aussi.
Elle me dessine un paysage et me le fait vivre, dans une forêt de crayons elle s'empare de moi,
Je l'aime à en mourir;
Et elle m'attrape dans un nœud qui ne serre jamais, comme un fil de soie que je ne veux pas lâcher,
Je ne veux pas lâcher, je ne veux pas lâcher,
Je l'aime à en mourir.
Quand je grimpe dans ses yeux je fais face à la mer, deux miroirs d'eau enfermés dans du cristal,
Je l'aime à en mourir;
Et je ne peux que faire face, je ne peux que discuter,
Je ne peux que m'enrouler, je ne peux que accepter
D'être seulement à elle, d'être seulement à elle,
Je l'aime à en mourir.
Elle connaît bien chaque guerre, chaque blessure, chaque être, elle connaît bien chaque guerre de la vie et de l'amour aussi.
Et moi qui jusqu'à hier n'étais qu'un fainéant et maintenant je suis le gardien de ses rêves d'amour,
Je l'aime à en mourir,
Vous pouvez détruire tout ce que vous voyez, parce qu'elle, d'un souffle, le recrée
Comme si de rien n'était, comme si de rien n'était,
Je l'aime à en mourir.