Ave Fénix
El Puchero Del Hortelano
Ave Fénix
Toi, et moi, si peu de choses,
Désolé si parfois je pense
Que toi, tururú,
Si délicate que non,
Peu importe, attends que le soleil se lève
Si maintenant il s'est couché, s'est voilé.
Et je suis ressuscité de mes cendres quand on m'a cru mort,
Et chaque fois ça m'importe de moins en moins si je suis grand ou petit,
Car quand je fais ma valise je me sens bien, même si je reconnais, que je ne sais pas,
Ça me prend de l'intérieur quand je pense que je pars et que je te perds.
Je suis tombé, là où poussent les fleurs de l'oubli que tu m'as données et qui m'aident à avancer,
Sur les chemins que je me souvenais à peine mais qui sont toujours là.
Et je monte, et je descends, et je vole, et je traîne,
Et j'ai tant de mal à rester au milieu, que je me fatigue.
Et je monte, et je descends, et je vole, et je traîne,
Et je me demande où finit ce chemin qui est si long.
Toi, et moi, si suffisants, qu'il n'en faut pas plus,
Que non, que c'est pareil huit ou quatre-vingts, qu'il y a mille raisons pour rire,
Mais mille autres pour pleurer,
Et maintenant le soleil, s'est couché, mais il se lèvera.