A Veces
El Barrio
Parfois
On y va, on s'en va
Tu sens comme les avril que Séville offre
Ta peau est dorée comme un vieux champ de blé
Et parfois, souvent
J'ai eu le désir du vide qu'apporte l'oubli
Et parfois, souvent
J'ai chassé les rêves qui n'ont jamais eu de fin
J'ai parcouru ton dos comme des gouttes d'eau
J'ai noué tes cheveux selon ma volonté
Et parfois, souvent
On s'aime le soir, la nuit, avec un bon réveil
Parce que parfois, souvent
J'ignore les mille subtilités de l'amour
Pour la fatigue, je te prends dans mes bras, la soirée s'éteignant, profitant de la fraîcheur
Cet art a donné de l'encre à ma plume pour te garder en mémoire
Tes mains sont le repos, les maîtresses de mon réconfort
Celles qui dessinent sur mes lèvres des baisers en caramel
Oh, amour
Oh, mon Dieu, amour, amour amer
Amour, amour, amour, amer
J'ai mille et une nuits gardées dans mon lit
J'ai l'odeur de ton essence imprégnée dans mon oreiller
Et parfois, souvent
Je finis comme une rive quand elle vient de la mer
Et c'est que parfois, souvent
On défie le silence avec des gémissements à l'aube
Laisse un cadeau de rêve sur mon corps céleste
Ta bouche est celle qui me décrit ce qu'est l'éternité
Et parfois, souvent
En ton absence, la nuit s'habille d'un triste chagrin
Et c'est que parfois, souvent
J'ai attrapé la lune avec mes mains pour te la faire descendre
Pour ta tête, une épingle qui attache
Et j'ai serré le mouvement de tes cheveux
Cet art a donné de l'encre à ma plume
Pour te garder en mémoire