pOcO a PoCo

Tire-moi les tresses depuis ta fenêtre
Tire-moi les tresses, je veux te faire l'amour
Jusqu'à ce que le matin arrive.
Tire-moi les tresses, ne me laisse pas dans la rue
Ne me laisse pas dans la rue, par Dieu.
Tire-moi les tresses, car cette nuit il fait
Froid et j'ai besoin de ta chaleur.

La lune, la lune, la lune m'a dit
Que si elle peut être ma maîtresse, la nuit, la nuit
Qu'elle m'a déjà donné ses bénédictions, si je suis sûr, "en avant".
Parce que ça ne me surprend pas que
La lune tombe amoureuse de celui qui parle le plus avec elle, celui qui se penche à la fenêtre.
Et elle raconte autant des joies que des peines.
Et celle qui m'a laissé dormir sur un coin de son visage, comme je l'ai dit dans une chanson
Ah ! la lune
La lune m'a dit que si elle peut être ma maîtresse.

Quand je partirai, fais avec elle ce que tu veux
Mais devant moi, pense qu'elle a 19 printemps.
Comporte-toi comme il se doit, comme les hommes dignes
Comme a dit l'escargot, ne me laisse pas pleurer
Devant mes seuils
Et je partirai comme les hirondelles
Quand le froid approche
Tu boiras d'autres ruisseaux
Tu voleras dans un autre ciel, tu dormiras dans un autre nid.

Et une fois que sans but tu vas
Tu es moribond sans rien de sûr
Tu te souviendras d'un paradis où il n'y avait que du vert.
Et maintenant je ne vois que l'obscurité
C'est pourquoi peu à peu,
Je me consume peu à peu
Ça se termine peu à peu.

"CAI" ne pleure pas pour moi, ni ne sois jalouse ma vie
Parce que de Séville, je me suis apporté le Guadalquivir
La mer des Malaguènes et le jardin de mon Almería
Ne pleure pas pour moi, ni ne sois jalouse ma vie
Parce que de Grenade, je me suis apporté l'Albaicín
La mosquée de Cordoue et de Huelva Punta Umbría
Ne pleure pas pour moi, parce que Jaén m'a donné un olivier
Ne pleure pas ma vie, car dans tes rues
Il y a toujours grâce et art
Et je porte comme étendard mon quartier Santa María.

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