Mi Andalucia
Ecos Del Rocio
Ma Andalousie
Andalousie, oh Andalousie,
parce que quand je suis bourré, je te chante tous les jours,
quand je bois ce vin
fait de la sève de tes vignes bien cultivées,
avec mon esprit, je t'écris ce que je ressens vraiment.
Qui pourrait être mineur et travailler dans tes mines
pour te connaître de l'intérieur ou ce marin qui finit
par revenir à ton port.
Andalousie, Andalousie, Andalousie, oh ma Andalousie
qui ne vivrait pas si loin pour te voir tous les jours.
Qui serait la neige blanche, la source du noisetier
pour avoir Grenade,
ou le fleuve Guadalquivir, pour raconter que je suis né
dans ta Jaén la Serrana et m'emmener au Genil
à ta Cordoue la plate
et en évitant les branches caresser les cheveux de Séville et de Triana
et te dire que je ne reste pas parce que San Lucar m'appelle.
Andalousie, Andalousie, Andalousie, oh ma Andalousie
qui ne vivrait pas si loin pour te voir tous les jours.
Andalousie, oh Andalousie
Andalousie, Huelva, Cádiz, Séville, Jaén, Cordoue, Grenade et Almería...
Les femmes à ta porte, ces patios avec des pots et ce chien à l'ombre
ce petit moment de sieste et le plat du gazpacho
tu ne sais pas combien je t'aime, terre du pain avec de l'huile
paysans, marins et celle qui a le plus de gens répartis dans le monde entier.
Andalousie, Andalousie, Andalousie, oh ma Andalousie
qui ne vivrait pas si loin pour te voir tous les jours.
Qui serait l'aube pour contempler cette ria de ta Huelva la...
et partant de la ria comme Colomb un jour découvrit l'Amérique
qui s'ancrerait dans la baie de ta Cádiz salinière
à l'est naviguerait et avec les sillons de l'eau, ton nom dessinerait
avec des plumes d'écume blanche de Málaga jusqu'à Almería.
Andalousie, Andalousie, Andalousie, oh ma Andalousie
qui ne vivrait pas si loin pour te voir tous les jours.