BENÇA

Et ça va, et ça va, et ça va, et ça va

Grand-mère, comment t'as réussi à élever 3 femmes toute seule
À une époque où les femmes ne valaient rien ?
Fille dans la grande ville, veuve par surprise
Et de cette couleur qui ne sert qu'à être abusée
T'as pas juste cousu des vêtements, hein
Fallait coudre un monde
De traumatismes, d'abnégation, de combats
Pour aujourd'hui parler avec fierté
Que cette famille n'a pas de fainéants
J'ai appris dans tes bras
Aie peur de ceux qui sont vivants et respecte ceux qui sont morts
Écoutant depuis petit : T'es déjà noir
Ne sors pas comme ça, sinon ils te regardent de travers
Je pense à une chambre pour quatre
Dictature dans la rue et le froid qui fige le corps
Où des mères fortes et généreuses ont grandi
Ce qui est à l'autre n'est pas à moi
Mais ce qui est à moi est là pour l'autre s'il en a besoin
Dans la macumba, elle déchire
L'argent est pour ceux qui en ont besoin, ici c'est juste par charité
Pensant à tout ce que t'as traversé dans cette vie
Et au fond de tes yeux, je ne vois pas de malice
Je vois des gens créer des problèmes
Pour rivaliser sur qui souffre le plus, putain, ce sont des lâches
Regarde ta vieille et comprends
Que ce n'est pas sur un blog de hippie que l'on apprend l'ancestralité

Et ça va, conquiers ce monde sans regarder en arrière
Et ça va, n'oublie juste pas de revenir
Et ça va, parcours ce monde sans regarder en arrière
Et ça va, n'oublie juste pas de revenir

C'est triste de voir que les gamins de mon quartier
N'ont pas eu la même chance que moi, un père présent
Dans ce pays où l'homme qui avorte le plus, tu comprends, hein
Ta vieille ne veut pas que tu sois dans la rue parce qu'elle pressent
J'avais pas Max Steel, mon héros c'était lui
Mon joueur de foot préféré c'était lui
Et tout ce que je fais aujourd'hui pour mon fils
C'est pour que Jorge me regarde comme je le regarde
Mon héros c'est encore lui
Travaillant depuis sept ans, mec, à sept heures et demie
Tellement de course que ça fait de ta routine une blague
Roi de Wakanda, moi, prince de Panthère Noire
On a construit un empire sans avoir besoin de fric ou d'armes
Frérot, tu te souviens d'où tu viens ?
Et quand tu arriveras là-bas, ce que tu as va revenir d'où tu viens ?
Ou tu sais même pas où tu vas ?
Et t'as oublié que la loi des choses est claire, tout ce qui monte finit par redescendre ?
Ce disque parle de rédemption
Pour qu'il n'y ait plus de résidus
Dans ta tête qui te fassent oublier
Que tu es le maître de l'instant, mais le passé est plus important que ça
Mec, ton trap déchire, juste de la force
Rime en acoustique, je respecte, juste de la force
Si tu fais de l'art, t'es déjà libre, juste de la force
Mais n'oublie jamais où réside ta force
Alors retourne aux origines
C'est le sein de ceux que tu aimes
Est-ce que tu comprends de quoi je parle ?
De ces choses qui maintiennent la flamme allumée
Et elle m'a dit comme ça

Et ça va, conquiers ce monde sans regarder en arrière
Et ça va, n'oublie juste pas de revenir
Et ça va, parcours ce monde sans regarder en arrière
Et ça va, n'oublie juste pas de revenir

Que protège toute l'équipe
Tous les fans
Et beaucoup de santé, beaucoup de force, beaucoup de sagesse
Pour tous
Iansã
Eparrei Iansã, prends soin de ces vies
Qui sont tous des enfants de Jésus
Et en gémissant et en pleurant, il y a une croix
Qui est le Père, le Fils et le Saint-Esprit
Que Dieu donne la santé à Gustavo pour continuer
Ce beau service merveilleux qu'il rend à nous tous
Au nom de Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit
Que Dieu éclaire le chemin de tous.