The Days Of Pearly Spencer
David McWilliams
Les Jours de Pearly Spencer
Un immeuble, une rue sale
Arpentée par des pieds nus
Dans un silence long et si complet
Regardée par un soleil frissonnant
De vieux yeux dans le visage d'un petit enfant
Observant les ombres qui s'élancent
À travers les murs et les fissures qui laissent aucune trace
Et la clarté du jour s'éclipse
Les jours de Pearly Spencer
La course est presque finie
Nez collé sur le verre gelé
Regardant la masse enflée
Sur des terrains en béton où l'herbe ne pousse pas
Avançant à l'aveugle
Des arbres de fer étouffent l'air
Mais se fanant, ils restent là à regarder
À travers des yeux qui ne savent ni ne se soucient
De l'endroit où l'herbe est partie
Les jours de Pearly Spencer
La course est presque finie
Pearly, où est ta peau blanche comme le lait ?
C'est quoi cette barbe sur ton menton ?
Elle est enfouie dans le gin frelaté
Tu as joué et perdu, pas gagné
Tu as joué une partie que tu ne peux pas gagner
Maintenant regarde, ta tête est baissée dans la défaite
Tu as trop marché le long de la rue
Où seuls les rats peuvent courir
Les jours de Pearly Spencer
La course est presque finie
Les jours de Pearly Spencer
La course est presque finie