Torre de Babel (Remix)
David Bisbal
Tour de Babel (Remix)
On est des pions d'échecs dans un jeu de pouvoir,
il faut apprendre à vivre en harmonie,
puisque pendant que certains crèvent de faim,
d'autres gaspillent fric et temps en pures conneries, c'est clair,
c'est un appel, alors réveille-toi, le temps presse, lâche tout !
Regarde bien,
tout va mal et tout est à l'envers,
et peut-être qu'il n'y aura pas de deuxième chance,
pour voir les roses rouges de l'Éden.
Écoute frère,
regarde bien,
la terre s'ouvre sous nos pieds,
et tu tomberas, peu importe où tu es,
sur les ruines de la Tour de Babel.
De notre accord, il ne reste plus rien,
nous ne t'avons pas donné ce que tu attendais,
le cœur brisé,
maintenant il saigne de douleur.
À la barre, un groupe d'aveugles,
qui s'est échoué dans cette mer de gens,
plus rien n'a d'importance,
nothing has its place,
ça se respire,
tant de désolation,
de larmes au vent,
et une croix au milieu de la procession.
Regarde bien,
tout va mal et tout est à l'envers,
et peut-être qu'il n'y aura pas de deuxième chance,
pour voir les roses rouges de l'Éden.
Regarde bien,
la terre s'ouvre sous nos pieds,
et tu tomberas, peu importe où tu es,
sur les ruines de la Tour de Babel.
Il faut que je te parle du sujet, ça se passe,
des problèmes, ou tu te sauves ou tu te condamnes, certains noient leurs peines dans l'alcool,
d'autres se détruisent dans le quartier,
era, le bateau prend feu, je vois du sang sur la scène,
jette un œil à Jésus-Christ et mets-toi l'emblème, je me ressaisis,
et je change le système.
C'est toi seul qui décides de ta fin, je veux te parler,
arrête de pleurer, le monde va mal, je ne veux pas te duper,
arête-toi juste à réfléchir, on doit réagir,
le temps s'épuise.
Aveugles, stupides et indifférents,
masse fébrile de riches et de miséreux,
fourrage à récolter,
qui ne sait pas où il va.
On est des pions d'un échiquier sinistre,
pour parier nos corps à l'épreuve,
jeu de pouvoir,
semer le feu partout.
Les hommes de raison,
espèce en voie de disparition,
la conscience est morte,
et il ne reste que l'écho de la déception.
Réveille-toi,
le temps presse,
ouvre les yeux,
avant le gouffre,
qu'importe,
la souffrance,
car tu es prisonnier de ton égoïsme.
Ne tourne pas le dos aux pleurs des gens,
car ce qui tue, c'est l'indifférence,
ne tourne pas le dos à la tempête,
parce qu'à la fin, ce sera toi qui paieras l'addition.
Je veux un ciel transparent,
dans le monde entier.
Parfois souffrir, ça t'apprend à vivre, arrête de faire semblant, n'attends pas
de mourir, dans cette jungle de béton, il faut résister, commence
à donner pour recevoir.
C'est toi seul qui décides de ta fin, je veux te parler,
arrête de pleurer, le monde va mal, je ne veux pas te duper,
arête-toi juste à réfléchir, on doit réagir,
le temps s'épuise.
Regarde bien,
tout va mal et tout est à l'envers,
et peut-être qu'il n'y aura pas de deuxième chance,
pour voir les roses rouges de l'Éden.
Regarde bien
la terre s'ouvre sous nos pieds,
et tu tomberas, peu importe où tu es,
sur les ruines de la Tour de Babel.