Orelhano
Dante Ramon Ledesma
Orelhano
Dans le train de la frontière
Du côté d'Uruguaiana
Je voyageais vers les terres de Santa Maria
Assis à côté du noir à la gaita
Un paysan en bombacha, alpargates et béret noir
On ne savait pas d'où il venait
Mais quand on lui a demandé ses papiers
Il a répondu doucement : Je m'identifie à la paix
Et je viens chanter sous son drapeau
Orelhano, de marque et de signe
Un tel, de discussions de campeurs
Mélangeant les frontières, il se dessine sur l'image
Les rigueurs de la pampa et des manières sereines
Orelhano, brésiliens, argentins
Espagnols, paysans, gauchos de naissance
Ce sont des tresses d'un même dessein, soutenant un idéal
Sans sentir la marque brûlante, ni le poids du buçal
Orelhano, au paysan de ton image
On ne demande pas de passeport sur ces chemins de la pampa
Orelhano, au paysan de ton image
On ne demande pas de passeport sur ces chemins de la pampa
Orelhano, si tu vis coincé
Cherchant un espace dans cette nation gaucha
Et ce trait d'union qui nous lie côte à côte
Comme un lien enroulé, attendant l'occasion
Orelhano, viens lutter à mes côtés
Dans une pampa sans clôture, soufflée par le minuano
Renaître la liberté, qui faisait signe si joyeusement
Dans les couleurs d'un drapeau levé dans le passé
Orelhano, au paysan de ton image
On ne demande pas de passeport sur ces chemins de la pampa
Orelhano, au paysan de ton image
On ne demande pas de passeport sur ces chemins de la pampa