Subirusdoistiozin
Criolo
Subirusdoistiozin
(Y'a des gamins bien, aujourd'hui dans la rue, à gauche et à droite, qui courent droit
Mais y'en a aussi qui, je te le dis, tu sais... Par Dieu, tu sais. Ave Maria.)
J'ai fait passer le mot, pour pas traîner, personne n'y croyait, subirusdoistiozin
C'est du lourd, le soleil tape, plein de guetteurs ici dans le coin
Mais ceux qui veulent prêter, ceux qui veulent briller, tout bleu demande son petit coup de main
Un dimanche tranquille, poulet ou macalão, si c'est bon, tu restes bien tranquille
Écoute ici patron, ici c'est la loi du chien, celui qui sourit ici, veut te voir tomber
C'est- c'est juste Dieu, l'homme non, ose me juger, tente ta chance mon pote
Para pa pa, para pa pa, para pa pa, para para papa
Para pa pa, para pa pa, para pa pa, para para papa
Para pa pa, para pa pa, para pa pa, para para papa
Para pa pa, para pa pa, para pa pa, para para papa
C'est que du taf au douze, dans le garage un Golf, beau gosse sur la plage avec sa Hornet, mon pote
Tout ça existe, et l'appétit monte, pour frapper de front, et faire tomber Babylon
Les gamins ici, sont avec des HK, ramène au sarau, sauve cette âme là
Les pépins viennent, les pépins s'en vont, les filles veulent, mais elles ne vont jamais monter
Écoute ici patron, j'ai grandi dans ce monde, où l'enfant pleure et la mère ne voit rien
Et les lâches sont, ceux qui ont tout de bon, et apportent le mal, pour que la favela meure
Certains pensent qu'ils sont, mais ne le seront jamais
C'est moche de traîner et même pas s'en rendre compte
Para pa pa, para pa pa, para pa pa, para para papa
Para pa pa, para pa pa, para pa pa, para para papa
Para pa pa, para pa pa, para pa pa, para para papa
Para pa pa, para pa pa, para pa pa, para para papa
C'est que du taf au douze, dans le garage un Golf, beau gosse sur la plage avec sa Hornet, mon pote
Ouais, tout ça existe et l'appétit monte, pour frapper de front et faire tomber Babylon
Les gamins ici, sont avec des HK, ramène au sarau, sauve cette âme là
Les pépins viennent, les pépins s'en vont, les filles veulent, mais elles ne vont jamais monter
Excuse ici patron, j'ai grandi dans ce monde, où l'enfant pleure et la mère ne voit rien
Et les lâches sont, ceux qui ont tout de bon, et apportent le mal, pour que la favela meure
(Habitué aux céréales dans l'assiette, hein, gamin?)
(Tandis que le col blanc arnaque l'État)