Corrido de Emiliano Zapata
Corridos Mexicanos
Corrido d'Emiliano Zapata
Un jour, Zapata les convoque
À une conférence au front
Tous ensemble, à Iguala
Ils doivent être présents
Et quand ils parlent, ils doivent être
Raisonnables et prudents
Comme un fleuve en crue
Qui accélère son courant
La troupe marche à vive allure
Dévalant la pente
Elle est guidée par l'aube
Qui se lève à l'orient
Toute Iguala est en fête
Le clocher chante joyeusement
Tandis que sous les tamarins
Le soleil de mai est suspendu
D'une voix sereine, à Zapata
C'est ce que lui dit Salgado
Monsieur le général Zapata
Cette troupe que vous voyez ici
N'a jamais peur du danger
Votre nom les motive
Et dans les combats, chaque homme
Se multiplie par quatre
La troupe et mes généraux
Admire votre nom et votre valeur
Et pour suivre votre parole
Ils oublient leurs foyers
Aujourd'hui, ils viennent vous saluer
Pour vous connaître, ils s'enflamment
(Parle le général Pantalones)
Bien que je sois petit
Je m'appelle Ciriaco Gómez
Mais le peuple m'a changé
Le nom de mes ancêtres
Et aujourd'hui tout le monde m'appelle
Le général Pantalones
Je porte dans mon surnom la renommée
Comme le Tejón Solitario
Je n'ai pas peur de la Huesuda
Même si elle me montre le rosaire
Ni des bougies allumées
Ni de la prière du novenario
(Parle le général Emiliano Zapata)
Vous connaissez déjà mon drapeau
Mon programme est très simple
Le paysan réclame
Depuis le début, c'est ce qui a été
Camarades, ma proclamation
Nous avons aidé Madero
À renverser le tyran
Une fois au pouvoir
Il n'a pas voulu nous tendre la main
Jusqu'à ce que le Chacal
Mette sa peau en vente très fièrement
Et après le coup d'État
Carranza arrive au pouvoir
Le peuple lui tend les bras
En lui mettant sa confiance
Bien que ce soit peu à peu
La Révolution avance
Plus que Zapata, messieurs
Ce sera la Révolution
Qui récompensera vos valeurs
Et vous donnera votre prix
Pour elle, je demande qu'un toast
Nous fassions en cette occasion
Que ces tamarins gardent
Dans leur feuillage ma voix
Qu'ils soient des témoins fidèles
Tout comme le père Sol
De tout ce qui a été dit
Sous leur douce fraîcheur
Vive Iguala, camarades
Berceau de notre drapeau
Si les vieux insurgés
Sont morts hier pour elle
Nous donnerons aujourd'hui
Notre vie pour la terre!