Sobre Una Tumba Humilde
Cheo Feliciano
Sur Une Tombe Modeste
"Eh bien, c’est prouvé mon peuple
Que la richesse du pauvre, c'est l'amour
L'amour pur, que même la mort ne l'emporte pas
Sentiment, toi.
Je n'ai pas pu te faire un monument
De marbre avec des inscriptions colorées
Mais à ta dernière demeure, je viens avec attention
Déposant une fleur sauvage et mille amours.
Ici, il y a des tombes de gens riches
Que personne n'est jamais revenu visiter
Ce sont des tombes éternellement solitaires
Sur lesquelles aucune prière ne sera entendue.
Je t’ai dit que je reviendrais au champ saint
Pour t’offrir mon sentiment et mon affection
Et le trésor de la pureté de mes pleurs
Sur la terre où mon amour vit avec toi.
Parce que nous, ceux qui arborons fièrement
La condition de la pauvreté comme notre étendard
Quand nous aimons, notre passion est vraie
Personne ne peut nous surpasser, aimer est notre grande richesse.
Et il est commun et courant
Les parfums de mes fleurs
Rendent hommage à une dévotion qui ne s’efface pas
Et semblent ne jamais se faner.
Je n'ai pas les moyens de te payer un monument
De marbre avec des inscriptions colorées
Des fleurs sauvages servent d’ornement bénissant
Sur les tombes de gens modestes qui ont honoré la vie.
Des fleurs sauvages servent d'ornement bénissant
Sur les tombes de gens modestes qui ont honoré la vie.
Sur les tombes de ceux qui s’aiment
Humidement, je veux laisser une fleur de larmes.
Je ne t’ai pas fait de monument
Car je n'ai pas de richesses
Mais je t'offre mon sentiment
Qui est la grandeur du pauvre.
Je ne veux pas que personne pleure
Si je meurs demain
Qu'ils aillent chanter de la salsa
Et qu'ils plantent des fleurs, là-bas dans ma dernière demeure.
Humidement, je veux te laisser une fleur de larmes
Pour que tu saches que je t'aime
Pour que tu saches que moi
Je ne t'oublierai jamais.
Rumba, rumba, rumba, rumba
C'est ce que je t'apporte ici, oui, oui
Une larme de moi, de moi, avec sentiment
Et avec dévotion pour toi.
Je veux laisser, je veux laisser, je veux laisser
Je veux te laisser ma rumba
Car comme tu es un rumbero et que tu vas vers le ciel
Je te laisse avec papo pepín jouant sur la tombe.
Là-bas dans le quartier marin
Mon peuple du Venezuela
On entend encore un chant
C'est celui du groupe madera, regarde qu'ils sont de primera.
"Eh bien mon peuple, comme on dit à la fin :
Humidement, mission accomplie."