El Corrido de Tino Quintero
Chalino Sánchez
Le Corrido de Tino Quintero
Pour chanter le corrido, je vais accorder ma guitare
Pour raconter la tragédie du ranch des bebelamas
Où il y a eu des morts et des blessés à cause d'un coup bas
Ce corrido se chante au chagrin de deux têtes
Il y a eu plusieurs lâches qui ont tiré avec traîtrise
Et les pistolets ont retenti, rien que d'y penser ça me rend triste
Entre huit et neuf heures, ils ont commencé à tirer
Je disais à Delfino Cháidez, arrêtez de fouiller
Le problème qui vous tracasse, mieux vaut vous mettre à danser
Et c'était le dix-huit juillet, quatre-vingt-quatre, c'est sûr
Il y a eu plusieurs blessés, mais seulement trois morts
Ils leur ont offert la danse pour réussir leur coup
La fusillade a éclaté sans pouvoir y remédier
Celui qui est devant moi, je vais l'emmener
A dit Tino Quintero, je vais vous le prouver
Quand il a abattu Rigo Armenta, ils ont tiré de partout
Et avec son 38 super, les balles se sont épuisées
Comme il n'avait plus de munitions, c'est pour ça qu'ils l'ont achevé
Messieurs, je vous dis adieu, avec un salut sincère
Du ranch de San Francisco, et aussi du comedero
Ainsi se termine le corrido, de Juventino Quintero