O Emigrante
Carmen Silva
L'Emigrant
Loin de la terre lointaine
Loin de ses proches
Il se souvient de l'émigrant
De sa terre natale
Dans sa grande anxiété
C'est triste de vivre ainsi
Mais quand vient la nostalgie
Il pleure une nostalgie sans fin
Loin des siens
Il vit en se remémorant
Il a foi en Dieu
Qu'un jour il reviendra
Dans sa croyance
Un seul désir au final
Pouvoir mourir
Dans sa terre natale
Ah, quelle nostalgie j'ai
De son petit village
Du visage de sa mère
Qui hante jour et nuit son esprit
Tout bas, son âme prie
Pour oublier les malheurs
Il déroule sa tristesse
Dans un chapelet d'amertumes