Pompeya
Callejeros
Pompeya
Sortant par Almafuerte, et ma peine
Évitant les gens qui dorment là
Rue de pavés, témoins d'hier
Passent des charrettes, fantômes de la nuit
Au coin du bar de La Plata et Saénz
Les ivrognes se battent, comme d'habitude
Je traverse les voies de Homero Manzi
Qui se terminent à la gare de Buenos Aires
Arrivant à la Perito, passant les foires
L'horizon semble sombre de chaque côté
Tu entends un train arriver, mais rien ne va se passer
L'adrénaline et la peur dans l'air tu sentiras
Et je vais, encore une fois, vers le même destin que je vis
Quartier qui, un jour, a donné des paroles
Au début d'un siècle
D'ici on sent l'odeur du ruisseau
Qui vient de loin depuis le pont sinistre
Les gamins d'Alcorta, pliés par le paco, te demandent des pièces, cachant leur tristesse
D'autres vont à la murga, d'autres vont à l'église
Ou tirent sur la poche, ou vivent cette chanson