María
Café Tacvba
100%
María
Sale seule la nuit, María,
tristeur dans la ville,
arpentant les rues qu'un jour
elle a refusé d'embrasser dans l'obscurité.
Et la vue s'assombrit, María,
puisque ça fait mal de se souvenir
que les baisers refusés, María,
ne reviendront jamais.
Dans les nuits sur ce chemin,
quelque chose d'étrange peut arriver,
quand tu sens sur tes lèvres le froid,
de lèvres d'autres que tu ne verras pas.
C'est María qui souffre dans les rues
et sous un lampadaire
qui vole des baisers et de la vie aux gens,
pendant qu'elle repose dans un cercueil.
María jolie,
María fanée.