La pajarera
Los Cadetes de Linares
La cage à oiseaux
À l'arrivée de la saison tendre,
Où les oiseaux chantaient joyeusement,
Allons donc, ma chère Rosita,
Écouter ces doux chants.
Voici les filets, Rosita,
Pour voir combien je peux attraper,
Des petits oiseaux qui chantent gaiement,
Qu'on paiera cher, c'est sûr.
Un petit oiseau chardonneret est tombé,
Un petit oiseau sauvage est tombé,
Un couple de moineaux est tombé,
Le faucon est devenu prisonnier.
Quand j'irai au Mexique, Rosita,
Pour les vendre à la capitale,
Cinq pesos, c'est le prix minimum,
Qu'ils pourront valoir là-bas.
Si une dame te demande en passant,
Si ce sont des oiseaux sauvages,
Tu lui diras que leur terre n'est pas ici,
Que tu les as pris de la terre chaude.
Rosita s'en va et se retire,
Elle dit au revoir avec plaisir et ardeur,
Je suis, mesdames et messieurs, la cage à oiseaux,
Qui parmi vous partira avec elle.