Monstruos (está bn estar mal)

Je ne sais pas ce que ça fait d'avoir de la sérotonine
Ni de la mélatonine, je veux un peu de morphine
Qui anesthésie le tranchant de ce qui me blesse
Je veux aller vers la lumière, mais l'obscurité m'adopte

Ma chambre est une cage où chaque nuit il pleut
Il pleut quand je pleure, je pleure quand ça fait mal
Même la mort fuit ces quatre murs

Personne n'a putain d'idée de ce que c'est de vivre avec des monstres
Ils te sortent les yeux, te donnent des maux d'estomac
Et personne n'a putain d'idée de ce que c'est de vivre avec des monstres
Ils t'ont laissé brisé, détruit sans pouvoir parler

Mais c'est bien d'être mal
C'est bien d'être mal, ah

On en a marre de chercher la sortie dans un Dieu
Et on a même pensé à mettre le cœur dans du riz
On a été reconnus chaque mardi en thérapie
Allez, balancez dans les commentaires, vous êtes des lâches, vous ne vous tuez pas

Il nous reste encore beaucoup de douleurs à écrire
Ça ne s'en va pas, putain, on est nés comme ça
On est la génération en quête d'attention
Et qui est venu réparer les dégâts que la vôtre nous a laissés

Personne n'a putain d'idée de ce que c'est de vivre avec des monstres
Ils te sortent les yeux, te donnent des maux d'estomac
Et personne n'a putain d'idée de ce que c'est de vivre avec des monstres
Ils t'ont laissé brisé, détruit sans pouvoir parler

Mais c'est bien d'être mal
C'est bien d'être mal
Mais c'est bien d'être mal
C'est bien d'être mal

Mais c'est bien d'être mal
C'est bien d'être mal
Mais c'est bien d'être mal
C'est bien d'être mal