Como Lo Pedí (part. Leonel García)

J'étais assise au bord de la mer
Avec un petit papier et beaucoup à raconter
Les pieds nus dans le sable, sans rien à perdre
Avec plusieurs histoires à partager

Rêvant, souriant, sans hâte et vivant
Échangeant les larmes contre du sel, je savais que ça pouvait arriver
Je sens, je pense, que le moment est enfin arrivé
Comme je le voulais, comme je le voulais
Comme je le voulais, comme je le voulais

Comme je l'ai demandé, comme je l'ai demandé
Comme je l'ai demandé, comme je l'ai demandé
Comme je l'ai demandé, comme je l'ai demandé
Comme je l'ai demandé
Personne ne me l'a dit, mais je l'ai demandé

Comme je l'ai demandé, comme je l'ai demandé
Comme je l'ai demandé, comme je l'ai demandé
Comme je l'ai demandé, comme je l'ai demandé
Comme je l'ai demandé
Je ne m'y attendais pas, mais je l'ai demandé

J'étais assis au bord du temps
Le vent de la montagne me guérissait
Passant des heures dans l'obscurité
Entre le passé et le futur

Vole, ressens, change de tenue
Éliminant ce qui ne va pas, laissant libre mon être animal
Je stoppe le temps, pour savourer l'instant
Comme je le voulais, comme je le voulais
Comme je le voulais, comme je le voulais

Comme je l'ai demandé, comme je l'ai demandé
Comme je l'ai demandé, comme je l'ai demandé
Comme je l'ai demandé, comme je l'ai demandé
Comme je l'ai demandé
Personne ne me l'a dit, mais je l'ai demandé

Comme je l'ai demandé, comme je l'ai demandé
Comme je l'ai demandé, comme je l'ai demandé
Comme je l'ai demandé, comme je l'ai demandé
Comme je l'ai demandé
Je ne m'y attendais pas, mais je l'ai demandé

Ce portail vers le sacré s'est ouvert
Pour embraser ce qui m'était jusqu'ici interdit
Dans la rosée, je me souviens de ce que j'avais oublié
Cette nuit, je récupère ce que j'avais perdu
Quand tu oublies d'attendre, le jour arrive enfin
Quand tu acceptes la douleur, tu recommences à rire
Quand tu oublies de perdre, tu recommences à gagner
Quand tu te retrouves, tu recommences à vivre

Comme une vieille étoile, comme un bref instant
Laisse-toi aller, le monde sait ce que tu fais
Ne cherche plus de mots, ne pense pas trop
Dans l'émotion se trouve la maison que tu es en train de construire
Comme un poisson dans l'eau, ou un colibri assoiffé
Laisse l'énergie circuler dans tout ton corps
Comme une fleur épanouie, comme un arbre immense
Regarde vers le ciel, et vois tout ce que tu es en train de perdre

Comme je l'ai demandé, ton amour est arrivé
Il peut illuminer la mer la nuit
Comme je l'ai demandé, tout s'est oublié
Et à la fin, j'ai laissé derrière tous les reproches
Comme je l'ai demandé, mais sans parler
J'ai pu respirer des rêves depuis ce jour
Comme je l'ai demandé, je peux me reposer
Et me guérir en embrassant ton corps de bronze

Ce portail vers le sacré s'est ouvert
Pour embraser ce qui m'était jusqu'ici interdit
Dans la rosée, je me souviens de ce que j'avais oublié
Cette nuit, je récupère ce que j'avais perdu