Hoja En Blanco

C'était impossible de sortir ton souvenir de ma tête,
C'était impossible d'oublier qu'un jour je t'ai aimée,

Tant de temps a passé depuis le jour où tu es partie,
Là j'ai compris que les adieux, c'est très triste,
Je n'aurais jamais imaginé qu'un train emporterait dans son voyage,
Ces illusions que, enfants, nous nous étions jurées,
Tous tes sentiments, tu les as gardés dans tes bagages,
Tu as voulu me consoler et tu m'as dit je t'aime,
Depuis ce jour, je ne savais pas ce que serait ta vie,
Depuis ce jour, je ne savais pas qu'un jour tu reviendrais,
Les amis du village ont demandé si tu revenais.
En pleurant, je me suis retourné et je n'ai su quoi leur dire.

Hier, quand je suis retourné dans mon village,
Quelqu'un m'a dit que tu t'es déjà mariée,
Regarde-moi et dis-moi si tu m'as déjà oublié,
Je partirai les yeux embués,
Puis je demandai à la lune,
Elle m'a tourné le dos et a essayé de se cacher,
Même la lune sait que tu m'as aimé,
Même la lune sait que tu m'aimes encore.

Et vole, vole, vers un autre chemin,
Va et rêve, rêve, car le monde est à toi,

Tu ne peux plus voler avec moi,
Bien que mes rêves s'en iront avec toi. (Refrain)

C'est si triste de devoir te dire de m'oublier,
Un autre amour est arrivé dans ma vie, et je ne t'aime plus,

Il est trop tard et je ne peux pas te cacher que je meurs,
Mais mes mots ne se tairont pas pour te dire,
Que je rêverai de toi chaque fois que je fermerai les yeux,
Et je chanterai pour toi mes chants tristes nuit après nuit,
Que je pleurerai sans toi quand je me rappellerai que je suis seul,
Et en me rappelant que tu dors dans les bras d'un autre homme,
Je me demande si tu attends encore quelque chose de ma vie,
Si dans ta mémoire vit cet amour de tant d'années,
Cet homme qui t'a toujours aimée depuis l'enfance,
Qui aujourd'hui pleure parce que l'amour de sa vie s'est marié.

C'est triste de voir un train s'éloigner, et en lui s'en va le meilleur de ta vie,
Dis-moi la raison de ton départ,
Pourquoi es-tu partie en laissant mille peines,
Un jour, j'ai reçu ta lettre,
Je voulais la lire et c'était une feuille blanche,
Car de ta vie, je n'ai jamais su rien,
Comme si tu demandais si je t'aime encore.

Et vole, vole, vers un autre chemin,
Va et rêve, rêve, car le monde est à toi,

Tu ne peux plus voler avec moi,
Bien que mes rêves s'en iront avec toi. (Refrain)