A agulha e o dedal
Beatriz Costa
L'aiguille et le dé
Viens ici, ma belle aiguille, si douce et si fine
Viens m'offrir tes lèvres en sucre pilé
Dé, tu ne m'attraperas pas, je suis maligne et rusée
Et plus tordue que celles au crochet
Oh viens, viens, viens
Viens, viens, oh mon aiguille
Éloigne, éloigne, éloigne
Éloigne mon dé
Ma belle, ne sois pas traîtresse
Oh jolie, viens coudre le tablier !
Oh viens, viens, viens
Viens, viens, oh mon aiguille
Éloigne, éloigne, éloigne
Éloigne mon dé
Ma belle, ne sois pas traîtresse
Oh non, tu es la plus belle aiguille fraîche du Portugal !
Je sais bien que tu ne m'aimes pas parce que je ne suis pas en argent
Et que tu me méprises parce que je ne suis que en cuivre
Dé, ne pleure pas, je sais que tu es en fer blanc
Moi aussi, je traîne dans la misère du pauvre
Oh viens, viens, viens
Viens, viens, oh mon aiguille
Éloigne, éloigne, éloigne
Éloigne mon dé
Ma belle, ne sois pas traîtresse
Oh jolie, viens coudre le tablier de l'amour
Oh viens, viens, viens
Viens, viens, oh mon aiguille
Éloigne, éloigne, éloigne
Éloigne mon dé
Ma belle, ne sois pas traîtresse
Oh non, tu es la plus belle aiguille fraîche du Portugal.