La Luce Dell'Est
Lucio Battisti
La Lumière de l'Est
La brume que je respire maintenant
Se dissipe car devant moi
Un soleil presque blanc se lève à l'est
La lumière se répand et moi
Je m'approprie cette odeur de champignons
Suivant mon souvenir vers l'est
Petits bottillons et au-dessus d'elle
Une course au milieu de la boue et encore elle
Puis ses lèvres roses et enfin nous
Désolé si je ne parle pas encore slovaque
Tandis qu'elle, qui ne comprenait pas, dit : Bravo
Et nous roulâmes entre soupirs et là
Puis assis côte à côte dans une osteria
Buvant un bouillon chaud, quelle folie
Je la sentais encore profondément mienne
Mais une branche foulée et voilà que
Je reviens avec mes pensées
Et j'écoute toi
Ton pas
Ton souffle derrière moi
À toi qui es mon présent
À toi, mon esprit
Et comme des oiseaux légers
Tous mes pensées s'envolent
Pour laisser juste de la place à ton visage
Qui comme un soleil rouge allumé
Brûle pour moi
Les feuilles encore mouillées
Laissent ma main froide et plus loin
Un chant de faisan monte à l'est
Quelqu'un crie mon nom
Je voulais me perdre dans cette forêt
Pour lire en silence un livre écrit à l'est
Les mains rouges un peu rugueuses
Cherchent ma bouche dans l'étreinte
Le sein blanc et doux entre nous
Dis-moi pourquoi tu ris, mon amour
C'est vraiment si drôle, moi
Sa réponse douce, je ne l'ai jamais su
La voiture qui partait et derrière elle
Arrêtée sur la route, loin maintenant
Elle qui nous poursuivait en vain
Un coup de fusil et voilà que
Je reviens avec mes pensées
Et j'écoute toi
Ton pas
Ton souffle derrière moi
À toi qui es mon présent
À toi, mon esprit
Et comme des oiseaux légers
Tous mes pensées s'envolent
Pour laisser juste de la place à ton visage
Qui comme un soleil rouge allumé
Brûle pour moi
Comme un soleil rouge allumé
Brûle pour moi