Pueblo Por Pueblo

J'ai constaté combien mon pays est beau.
À cause de ton départ, j'ai vécu une expérience.
Pour que tu vois combien je t'aime.
À la recherche de ton amour, j'ai parcouru village par village.

Chaque coin de ma Quisqueya, j'y ai mis les pieds.
Écoute mon histoire, tout ce que j'ai traversé pour toi.
Ce qui était magnifique, c'est que j'ai pu connaître ma terre.
Mais ce qui est triste, c'est que je ne t'ai pas trouvée.

Je t'ai cherché dans le Cibao, de Moca à Bonao.
Et à La Vega, on m'a dit que par ici tu n'étais pas passée,
et c'était pareil à Tenares.
J'ai continué par Gaspar Hernández et le Cieguito là-bas à Nagua
m'a dit : "Oublie cette femme."

Oh la ville cœur !
Comme c'est beau mon Santiago !
Je suis allé au monument, tout ça parce que je t'aime.
À Navarrete, j'ai failli échouer.
Ne te trouvant pas, sans réfléchir, je me suis enivré.
Dans un motoconcho, j'ai parcouru toute la ligne,
de Monte Cristi à Castañuela pour toi, ma vie.
Je suis allé à Esperanza et aussi à Valverde Mao.
Ça, c'est ce qu'un homme amoureux fait.

Et le chef dans le champ de maïs
m'a aussi conseillé.
Il m'a dit de te chercher
là-bas à Dajabón.
Puis la Vieille Fefa
à Santiago Rodríguez
m'a envoyé à Samaná,
Río San Juan, n'oublie pas Cotuí.

De San Francisco, je suis parti vers la capitale.
Je suis allé à Boca Chica, Arroyo Hondo et rien du tout.
Je suis parti vers l'Est et je t'ai cherché à La Romana,
San Pedro et aussi Higuey et Punta Cana.
À Casa de Campo, j'ai croisé mon pote.
Il me dit Puff Daddy, "J'aime la Dominicana."
Ça n'a rien à voir et j'ai continué mon chemin.
Pour toi, ma reine, vers le sud, je me suis lancé.

J'ai commencé par San Cristobal.
Je suis allé à Baní et Barahona.
Ciel magnifique, en te quittant,
j'arrive à ne pas dormir une heure.
Et avec ça, je te dis adieu.
Vive Santo Domingo !
Quisqueya, je suis ton fils
avec fierté et affection.