Frank Sinatra (part. Kendo Kaponi)

Feniko, Feniko
Ouais, que la vie me pardonne toutes ces fois que je ne l'ai pas vécue
Mais ce théâtre continue tant qu'il y a des mains pour applaudir
Et souviens-toi, enfoiré, je n'ai jamais oublié, juste archivé

Et c'était légal parce que tu n'as aucune idée de ce dont ma volonté est faite
Je sais ramasser mes morceaux et les recoller
Oh
Le problème n'est pas de fermer les yeux et de laisser ta volonté dire au ciel
Ajah

C'est de laisser ta haine s'ouvrir, et d'aller directement en enfer pour demander
On a tous besoin de ce moment d'obscurité pour savoir ce qui brille dans nos vies
T'as entendu ? Haha !
Mm, ouais

Je suis né pauvre (ajá), maintenant je suis riche (ouais), et je ne trouve toujours pas le bonheur (non)
Je traîne dans un monde maudit, infini, où règne l'infélicité (wah)
Je suis un malheureux avec des habits de heureux jouant à être artiste (haha)
Des bons parce que j'ai toujours été optimiste (okey)

Un vrai pro, je sais flotter sur la piste (ouais)
Je connais tout ça, je suis tout un analyste (wuh !)
Qui sonne et qui ne sonne pas (ey)
Depuis que je suis arrivé au sommet, ça, je l'ai déjà oublié

Je ne crois en rien ni en personne (ouais)
Ça fait longtemps que dans ma tête, il n'existe que moi (moi)
Plongé entre mal et haine (haine), faisant des cauchemars avec des démons (ah)
Ça, ça ne fait pas plaisir
Dans le quartier, un autre mort, un autre putain de veillée (Austin)

Dans la voiture, j'ai un mini Draco
Qui fait du bruit si je le mets en mode chaud (ra-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta)
Je fais des va-et-vient, sans le Kamasutra
Appelle le médecin légiste pour qu'il passe le balai

En plus, j'ai aussi un micro Draco
Qui te fait courir si je le sors (ra-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta)
Je les fais danser et chanter comme Frank Sinatra
Ils me cherchent des ennuis et je les tue tous (ehem), ajah

Plus le temps passe, plus le vol est haut
Au sommet, ça sent différent, comme du velours