Syndafloden
Apati
Le Déluge
Ça n'a aucune importance
Peu importe combien vous essayez de me faire comprendre
Peu importe combien vous me réconfortez et m'aidez
Il y a toujours cette petite, mais oh combien puissante étincelle
Qui parvient d'une manière ou d'une autre à rallumer le feu
Qui me brûle de l'intérieur vers l'extérieur
Peu importe combien vous me remplissez de mensonges
Des mensonges sur le fait que tout va bien, que ça va s'arranger, que ça va se régler
Je vous crache au visage et je vous dis merci
Ça suffit, j'ai entendu assez de mensonges
Les mensonges qui, avec le feu, me tuent
Lentement mais sûrement, je tourne en rond
Lentement mais sûrement, je meurs dans cette ville grise
De béton dégoûtant, construite par des mains dégoûtantes
Construite par de faux, menteurs répugnants comme vous
Certes, j'espère profondément en moi que vos mensonges sont vrais
Tout en priant silencieusement pour moi-même
Après la pluie vient le déluge dans lequel nous serons tous entraînés