Abuelo

Il regarde vers le ciel
En pleurant doucement, il raconte à
Une étoile, croyant
Qu'elle l'entend, il lui envoie des baisers depuis sa fenêtre
Et il demande à la lune

Que quand elle la voit, elle lui dise à l'oreille
Qu'il veut l'avoir dormant à ses côtés
Avec lui dans le lit si froid et vide
Et il pleure de chagrin,
Quel chagrin

Et depuis le jour où Dieu l'a emportée
Une larme, une épine dans son cœur
S'est enfoncée en lui
Il se souvient de sa voix
Et il tremble en pensant quand il rêve la nuit
De elle et il se met à pleurer

Grand-père, ne pleure pas, la lune viendra bientôt
Et une étoile descendra du ciel éclairant le chemin
Et là sera avec toi, la grand-mère
Elle t'attendra là-haut dans le ciel
Et elle te dira doucement Je t'aime
Je ne veux pas que tu pleures, grand-père

Il ne lui reste que le souvenir
Comme une condamnation qu'il porte en lui
Et ça coule dans ses veines, regardant une étoile
Qui, entre quatre murs, dévore ses peines

Seul, tu es toujours seul
Quoi qu'ils disent, ils t'ont laissé seul
Comme dit le proverbe
Tu élèves des corbeaux et ils te creuseront les yeux,
Les yeux

Et depuis le jour où Dieu l'a emportée
Une larme, une épine dans son cœur
S'est enfoncée en lui
Il se souvient de sa voix
Et il tremble en pensant quand il rêve la nuit
De elle et il se met à pleurer

Grand-père, ne pleure pas, la lune viendra bientôt
Et une étoile descendra du ciel éclairant le chemin
Et là sera avec toi, la grand-mère
Elle t'attendra là-haut dans le ciel
Et elle te dira doucement Je t'aime
Je ne veux pas que tu pleures, grand-père

Grand-père, ne pleure pas, la lune viendra bientôt
Et une étoile descendra du ciel éclairant le chemin
Et là sera avec toi, la grand-mère
Elle t'attendra là-haut dans le ciel
Et elle te dira doucement Je t'aime
Je ne veux pas que tu pleures, grand-père.