De 0 a 100 (part. ZPU, El Chojin y Locus)
AMBKOR
De 0 à 100 (feat. ZPU, El Chojin et Locus)
Je vis de zéro à cent
Loin de : On verra si ce que l'on a nous réussit
Si je t'aime, j'y vais à fond
Si je te déteste, va te faire foutre
Je passe du Rock Metal à de la musique Zen
Si je parle, je le fais avec passion
Si j'embrasse, aussi
Si je baise, je me transforme et je te fais mon prisonnier
Si je tombe, je me relève plus fort
J'ai peur de la mort, mais en même temps j'ai la foi
Si tu t'en vas, je me bourre
Si tu restes, tu sais déjà qui je suis
J'ai pas de bureau, j'écris sous le soleil
Je me fâche pour un peu de tout, puis je souris
La pute avec moi et la sérieuse au ruisseau
Impatient depuis gamin, disent
Moi je crois que je suis courageux et décidé dans tout ce que j'ai fait
Je vais pleurer parce que tu es partie et m'as laissé comme un chien
Puis si je bois, peut-être que je me fous de tes morts
Je n'ai pas de juste milieu, je vis avec ça
T'es avec moi ou t'es mon ennemi et j'y vais à fond
J'aime le goût du fond
Si je coule, je ne fais pas semblant, je tombe jusqu'au fond
Parce que le meilleur du puits, c'est le silence
Le meilleur du puits, c'est que tu ne sors pas sans payer un prix
Tu peux sortir plus mou ou te défaire du moule
Et c'est là que tu passeras de gamin à homme
Mon cœur fait tup-tup, tup-tup, tup-tup
Comme des escarpins, escarpin, escarpin
Quand je te vois dans le salon, salon, salon
Et que tu fais la tête de pute, pute, pute
Je vis le froid de Pluton, la chaleur du soleil
La gueule de bois du décalage, la nuit c'est la montée
Je passe de pion à patron, je suis un salaud
Ce que j'ai de plus grand, c'est le cœur, mec
Je vais de l'été à l'hiver en un rien de temps
Ici, la certitude trébuche et crée des doutes
Si à l'intérieur je porte plus que ce qui est visible
C'est que la beauté de mes douze lunes me semble grande
Parfois, je ne supporte pas la vie et d'autres je la gobent
Ce n'est pas ce qui arrive, c'est comment je le prends
Plus le visage fatigué que celui qui brille comme un chrome
La balle qui passe de l'argent au plomb
À la vitesse de l'éclair et en retard comme le tonnerre
Je ne me tairai plus sur ce qu'on ressent
Je ne reste pas silencieux pour que, même si on te baise
Et le prix de mon show n'est pas ce qu'il vaut, mais ceux qui m'entendent
Entendent, entendent, la sirène sonne
La main tendue au cas où ça me brûle
Car j'ai été tout sauf un putain de lâche
Et si ça brûle, vis, si tu souffriras, tant mieux
Bienvenue dans le club de ceux qui seraient
Ceux qui marchent dans le milieu
Il y a des vidéos sur YouTube qui m'expliqueraient
Mais je ne prends presque personne au sérieux
Après, je m'inquiète pour chaque connerie, je ferais comme si la sympathie était le remède
Mais ça ne le serait pas et le jour où tu t'y attends, je donnerais tout et irais au cimetière
Non, ne me donne pas un prix, donne-moi de la chair
Je t'aime toute ma vie ou jusqu'à ce que je me vide
Amène-moi un autre filou, car j'ai faim
Je suis un géant comme André
Je ressens de petit ce que j'apporte de grand
Je veux être ordonné mais je m'aime en désordre
Deux canons Lancaster, le film Blockbuster
Je suis aussi apprenti que maître
De timide à gangster
De l'enfer à l'Éden
Une colombe blanche avec une balle dans la tempe
Un virage Nakamura avec des pommes de terre de Jaén
La poêle par le manche, mauvais ou parfait
Si je passe de zéro à cent, que ce train s'arrête
Si ça touche ma peau, c'est de l'acier et du satin
Si ils voient ce qu'il y a à l'intérieur et ne s'enfuient pas
Ça veut dire que c'est le moment de bien m'aimer, amen
Je passe de zéro à cent, de zéro à cent
C'est ma malédiction et mon réconfort
Je ne me rendrai pas, je sais me briser
Je sais que je me ressoude toujours
Je passe de zéro à cent, de zéro à cent
C'est là où je vis, aux extrêmes
Je passe de zéro à cent, de zéro à cent
Et je ne regrette rien, je célèbre
Hey, si sa musique est inoffensive dis-moi à quoi ça sert
Si ça sonne partout, qu'est-ce que j'en ai à foutre
Des paroles faciles pour des abruties
Un rythme simple pour des esprits limités
Pas de message et moins de réflexion
Ils se font payer comme s'ils avaient vraiment du talent
Frère, l'art implique un positionnement
Sinon, ça reste juste du divertissement
C'est pourquoi je passe de zéro à cent
Si chaque fois que je prends le micro, je crie qu'ils aillent se faire voir
Je ne vais rien laisser de côté, qui
Peut mettre des chaînes à une idée, viens
Je monte toujours sur cette scène pour tuer ou mourir
Pour lâcher toute cette merde qu'ils ne veulent pas entendre
Mon plan B, c'est mon plan A, mais avec plus d'ailes, plus de volonté, plus de balles, entouré de mes potes
Et je le fais par vocation
Parce que c'est épuisant de dépendre de leur validation
Locus, tu es un salaud
Car tu vis l'instant et recueilles une ovation
Non, je pense à tout ce que j'ai vu
Je devrais avoir plus de balababa que Risto
Mais je ne suis qu'un hippie cramé comme Jésus-Christ
La différence, c'est que moi, j'existe
Mon âme est une que plus personne ne peut sauver
Maître, c'est celui qui ne se laisse pas apprivoiser
Je m'accroche de toutes mes forces à ce qu'il me reste d'authenticité car
Je me préoccupe du destin, pas de la vitesse, c'est
Moins que zéro, c'est toujours de la merde ce qui vient après un mais
Hey, les demi-teintes pour les moyens tinteros
Je suis client pour freiner l'hiver entier
Je fais du rap parce que pour moi c'est comme le feu
Parce que parfois je veux couler le système et voir un nouveau monde
D'autres fois, je le fais juste par amour du jeu
D'autres pour donner un peu d'éclat à l'ego
Le beau-frère qui sorte et ferme la porte
La fourmilière écrasée par la révolte
Je les attrape vite, je les tue lentement
Comme le monde est petit et moi je grandis autant
Zéro, c'est le moment où je ne veux pas de moi
Comme le bon café, intense
Ils disent que le juste milieu est meilleur, je ne sais pas
Je ne l'ai jamais touché, je ne peux pas le savoir
Tout ce que je ressens est feu ou glace
Je n'ai pas de remède et je vous avoue
Je ne veux pas l'avoir, si zéro est le prix pour toucher le cent, je l'accepte
Car je ne veux pas d'un morceau, je le veux entier
Je ne peux pas me contenter de moins
Donne-moi une expérience et je la gobbe jusqu'à l'os
Sans couverts, avec les doigts
C'est l'euphorie et la dépression, le ciel et l'enfer
La douleur comme échelon que je foule quand je monte
C'est ce poids immense
Je veux un vers éternel
Et c'est la déception quand je vois que je n'atteins pas
Et il y en a qui me voient et disent sensé
Je ne sais pas s'il y a du sens à être obsédé par les hauts et les bas
Mais écoute bien
Mon échec n'est pas de ne pas y arriver, c'est de l'avoir
Guerre éternelle entre poitrine et cerveau
Je te conseille de ne pas aboyer, chien
Fatigué du bruit dans l'arène
Je descends le torero ou je meurs
Je passe de zéro à cent, de zéro à cent
C'est ma malédiction et mon réconfort
Je ne me rendrai pas, je sais me briser
Je sais que je me ressoude toujours
Je passe de zéro à cent, de zéro à cent
C'est là où je vis, aux extrêmes
Je passe de zéro à cent, de zéro à cent
Et je ne regrette rien, je célèbre