Abran La Puerta
Ali Primera
Ouvrez la Porte
On ne laissera pas fermer
La belle porte qui a toujours
Reste ouverte à la vie
Je ne reste pas à la maison
Car je pars au combat
Je vais défendre la porte
Dans la vallée de Momboy
San Benito, prends un coup
Et chante avec joie
Car à Motatán, les tambours
Résonnent déjà pour la vie
Ouais, ouais, ouais
Je vais là-bas
Allons à Boconó
Montons à la montagne
Pour donner un bisou au jardin
Qui est resté pour toujours
Dans les yeux de Bolívar
Ouais, ouais, ouais
Je vais là-bas
Je vais dire à Carache
Celui des femmes belles
Qu'il invite Betijoque
Et à Lomas de Bonilla
Et à tous les petits villages
Qui décorent la montagne
Pour qu'ils aillent chercher du bois
Au cas où la lutte se refroidit
Et au camarade Linares
Avec sa belle mandoline
Je lui dirai d'écrire une chanson
Qui soit fleur et soit graine
Pour défendre la porte
C'est-à-dire la terre elle-même
De Simancas Carrasquero
Le tisseur de joies
De Simancas Carrasquero
Le tisseur de joies
Ouais, ouais, ouais
Je vais là-bas
Je ne reste pas à la maison
Car je pars au combat
Je vais défendre la porte
Dans la vallée de Momboy
Ouais, ouais, ouais
Je vais là-bas