Volveré (part. Jaime Barceló)

Je veux être ce que j'étais avant
Être comme un enfant dans tes bras
Je veux croire comme je croyais et que tu prennes soin de chaque pas
Je veux rentrer chez moi

Je reviendrai
Je sais qu'un jour je reviendrai
Je courrai vers tes bras encore une fois
Et pour toujours j'y resterai

Pour l'instant, il n'y a qu'un souvenir gravé
De cette traversée
Je reconnais qu'avoir marché avec toi
Ce furent mes plus beaux jours

Chaque étape est bien présente dans mon esprit
Très latente
Et j'ai tant de mal à me nier
Pour t'obéir

Ce n'est pas la même chose, une vie réussie
Que vivre une vie glorieuse
Je voudrais le chemin de la vie
Et non celui qui me mène directement à la fosse

Je sais ce que je dois faire
Je dois choisir
Mais j'ai du mal à céder

Je suis l'aveugle qui ne veut pas voir
Le boiteux qui refuse toujours de courir
Assoiffé d'eau et je ne veux pas boire
Je peux gagner et je choisis de perdre

Je sais ce que je dois faire
Je sais ce que je dois faire
Mais j'ai du mal à céder et à diminuer
Cette ambition ne veut pas s'en aller

Et mon cœur ne cesse de crier et de se battre
Contre le désir charnel
Contre le désir infernal
Contre ce mal
Je veux être du sel, mais j'ai du mal à changer, réagir
Revenir

Je veux être ce que j'étais avant
Être comme un enfant dans tes bras
Je veux croire comme je croyais
Et que tu prennes soin de chaque pas
Je veux rentrer chez moi

Je suis parti, je ne suis jamais revenu, je le sais
Mais un jour je le ferai
Et je ne sais pas quand ce sera, mais quand ce sera
Avec des larmes je célébrerai

C'est une ironie
J'ai des mots de guide
J'ai accès à la sagesse
Je connais l'épée mais je ne fais rien
Et ma vie continue vide

J'ai la connaissance
Qui me consume de l'intérieur
Et parfois j'entre dans la chambre
Où se tenait la rencontre
Quand tu étais le centre
De mon talent, de mon soutien
Bien sûr que je m'en souviens

À quoi bon tout savoir
Si je reste dans la boue comme les porcs
Beurk, à quoi bon savoir, à quoi ça sert de connaître
Si l'ambition me dirige, l'ego m'afflige
Le plaisir est mon chauffeur

Tu as la lampe pour mes pieds, mais je choisis de marcher dans l'obscurité
Je peux être libre enfin, mais je préfère garder mes chaînes

Je sais ce que je dois faire
Je sais ce que je dois faire
Mais j'ai du mal à céder

Dieu
J'ai choisi le chemin qui mène à la tromperie
Je crois en toi
Mais augmente ma foi
Tu me manques

Je veux être ce que j'étais avant
Être comme un enfant dans tes bras
Je veux croire comme je croyais
Et que tu prennes soin de chaque pas
Je veux rentrer chez moi
Je veux rentrer chez moi
Je veux rentrer chez moi