El Semáforo
Alex Zurdo
Le Feu Rouge
Le feu rouge est allumé, le trafic est dense
Cinq heures de l'après-midi, le chemin habituel
Je rentre chez moi, après une longue journée, épuisant
J'ai de la musique en fond, ça me garde détendu
Entre les voitures ou mentir et beaucoup de bruit
Je vois quelqu'un marcher avec un visage triste
Il avait un récipient, contenant quelques pièces
Et une phrase répétée 'frérot, donne-moi ce que tu peux'
Là, il passait toujours l'après-midi et le matin
Certains aidaient, d'autres fermaient la fenêtre
Et si quelqu'un lui parlait, c'était avec préjugé
On ne lui donnait pas pour sa faim, pensant que c'était pour le vice
Je l'ai vu épuisé, il ne tenait plus, il était à bout, il soupire
Et au moment, il se dirige vers ma voiture, un carton qui disait 'ça fait longtemps
Que je n'ai pas dîné, s'il te plaît, tends-moi la main, je ne suis pas mauvais, je suis bon'
En plus de quelques pièces
Il traîne des chaînes
La douleur, une condamnation qui console dans ses veines
Un vide qui ne remplit pas, au contraire, ça l'empoisonne
Un souvenir du passé, de l'espoir pour ses veines
Quand je lui ai offert de l'aide pour apaiser son ventre
Avec les yeux embués, il a dit que Dieu te bénisse
Il se retourne avec son visage triste, un peu gêné
Je sentais qu'il voulait me parler, qu'il n'avait pas fini
Quand il me tourne le dos, j'ai dit je te bénis aussi
Mais je te pose une question : dis-moi, que t'est-il arrivé ?
Il respire profondément, et revient pour alors me raconter
Et il me dit s'il te plaît, ne me juge pas maintenant
Parce que déjà, beaucoup m'ont donné des sermons
Comme toi, je suis humain et j'ai pris de mauvaises décisions
J'avais aussi une famille, j'avais aussi un foyer
J'ai un fils qui ne veut même plus me regarder
Et sa mère, à l'époque, je ne l'ai pas su apprécier
J'ai fait quelque chose de mal et ils ne veulent pas me pardonner
Mais ce qui me fait le plus mal, je me souviens de ce jour-là 2
Quand j'ai décidé de m'éloigner complètement de Dieu
En plus de quelques pièces
Il traîne des chaînes
La douleur, une condamnation qui console dans ses veines
Un vide qui ne remplit pas, au contraire, ça l'empoisonne
Un souvenir du passé, de l'espoir pour ses veines
Le feu rouge a changé et je devais partir
J'ai fait une prière pour lui, avec l'intention de le restaurer
Déclarant que pour sa vie, le soleil allait se lever
Que Dieu ne l'a jamais oublié, qu'il a toujours eu le contrôle
Il me confie parce que, étonnamment
Il me regardait, c'est que me voyant, il se rappelait de son fils
Il mentionne qu'en dépit de tout
Il aspirait encore à redevenir cet homme qui
Prenait soin de sa famille, redevenir cet homme en qui on avait toujours confiance
Mais il avait peur qu'ils le méprisent
Et je lui ai dit, ne doute plus, ne le crois pas impossible
Tu sais bien que pour celui qui croit, tout est possible
Que pour sa vie, la lumière allait à nouveau se lever
Qu'il cherche sa famille, au nom de Jésus
Qu'il remercie parce qu'il était encore en vie
Il termine en disant 'merci, je le reçois'
En plus de quelques pièces
Il traîne des chaînes
La douleur, une condamnation qui console dans ses veines
Un vide qui ne remplit pas, au contraire, ça l'empoisonne
Un souvenir du passé, de l'espoir pour ses veines
En plus de quelques pièces
Il traîne des chaînes
La douleur, une condamnation qui console dans ses veines
Un vide qui ne remplit pas, au contraire, ça l'empoisonne
Un souvenir du passé, de l'espoir pour ses veines
En plus de quelques pièces
Il traîne des chaînes
La douleur, une condamnation qui console dans ses veines
Un vide qui ne remplit pas, au contraire, ça l'empoisonne
Un souvenir du passé, de l'espoir pour ses veines
En plus de quelques pièces
Il traîne des chaînes
La douleur, une condamnation qui console dans ses veines
Un vide qui ne remplit pas, au contraire, ça l'empoisonne
Un souvenir du passé, de l'espoir pour ses veines