Mujer Que Camina
Alejandro Filio
Femme Qui Marche
Pas satisfaite de tes yeux
Je te propose moins de ciel, plus d'étreintes
Ça fait longtemps que je te rêve
Et je ne sais plus comment l'expliquer à ces mains
Qui se brisent dans l'espace
Quand tu passes simplement en marchant
Combien d'étoiles portes-tu sur ta silhouette
Qui continue de m'éblouir
Ce n'est ni la nuit ni le café
Qui m'oblige à arpenter cette maison
Cette maudite incompréhension
Qui ne décolle pas de ton corps le regard
Tu restes irrémédiable
Indispensable à tout ce qui explose
Comme une lune inimitable
Comme le vent entre les branches
Femme pour le soleil de demain
Femme jusqu'au bord de l'aube
Femme que je perds et retrouve
Femme à l'extérieur, femme à l'intérieur
Femme défiant les astres
Femme qui marche sans trace
Femme qui embrasses mon âme
Femme qui me voles...
Femme qui me voles mon calme
De ta bouche, j'ai le rêve
Chaque nuit, chaque lune solitaire
De ta poitrine, le demi-soleil à l'horizon
Qui se perd, qui s'échappe
Je reste pour le feu et la douleur
Pour la peur et l'oubli
Ne me demande pas de définir un cœur
En te déliant la robe