Normal
AlcolirykoZ
Normal
La dernière ovation n'est pas ce qui compte
Mais le silence au cœur de la chanson
Qu'ils se gorgent de tout ce que je leur donne sans broncher !
Que faire d'une ovation
Quand ils parlent toute la nuit pendant que je joue ?
Ce que j'apprécie toujours, c'est le silence à l'entracte
Après les huit premières mesures
Puisque je vais jouer dans un endroit où les gens
Ne viennent pas pour moi, mais pour boire et s'amuser
Où suis-je ? Où tu veux que je sois en mémoire
Oublier mes erreurs est plus dur que de m'excuser
J'ai parlé de rester calme, ça s'éteint déjà
La culpabilité se ressent, mon sourire n'est pas feint
Pour toi, je ne suis plus un mauvais genre, maintenant je suis un bon têtu
Sans préjugés, nul pour séduire avec des mots
Car je désire avec fierté et la fierté est égoïste
Me trouver moi-même a été ma plus belle conquête
J'ai apporté un bouquet de épines, des fleurs et je les ai laissées à l'entrée
Je te présente mes potes, sens-toi flattée
Au final, il reste peu comme nous
Est-ce normal d'être la flèche, le cœur et le brisé ?
Quand tes caprices disent : L'intention ne suffit pas
Je te paie avec des chansons qui ne s'épuisent pas
Les papiers n'ont pas changé, j'écris encore des lettres
Je n'ai pas aimé sans être aimé, ce sport tue
Cherchant la sincérité, j'ai pensé à être fidèle au bordel
J'ai découvert des problèmes qui ne s'habillent pas en femme
Si tu vois mes yeux et qu'ils reflètent que je ne veux pas partir
C'est que l'amour est comme l'argent, quand il arrive, ça sert
Désolé d'arriver comme ça
Parfois je te donne tant que ça ne me suffit pas (et ouais)
Désolé de partir comme ça
Parfois je me donne tant que ça ne te suffit pas
Bref, normal (normal)
Normal (normal)
Normal (normal)
Normal (normal)
Normal (normal)
Normal (normal)
Normal (normal)
Et ça, je l'ai écrit pour tuer l'injure
De ne rien avoir trouvé à te dédier de ce qui passe à la radio
La sincérité ne remplit pas les stades
Mais ça a suffi à remplir le carnet d'un mercenaire
Rêve-moi, toi, si tu dors
L'insomnie me trouve à mélanger de la bière avec un peu d'anis
À quel point je suis devenu accro
À ces plaisirs minimes comme paresser en te voyant rire
J'ai des fétiches comme Quentin
Regardant tes pieds nus pendant que tu marches, j'imagine des rimes
Je suis un indécent de ceux qui écrivent pour le plaisir de sentir
Comme l'Orchestre Aragón (aime-moi toujours)
Juste trois plones, car j'ai des délires de persécution
Je pense trop à cet état et ce n'est pas une obligation
Je crois que j'ai trop dit
Aujourd'hui je paie mes dettes avec des chansons, je ne serai jamais ruiné
Je sais que nous ne sommes pas impartiaux
Je ne suis pas Spielberg, j'aime les défauts spéciaux
Et ainsi se termine cette polémique
Tu te ressembles à moi car on finit par être ce qu'on critique tant
Désolé d'arriver comme ça
Parfois je te donne tant que ça ne me suffit pas (et ouais)
Désolé de partir comme ça
Parfois je me donne tant que ça ne te suffit pas
Bref, normal (normal)
Normal (normal)
Normal (normal)
Normal (normal)
Normal (normal)
Normal (normal)
Normal (normal)