El Portavoz
AlcolirykoZ
Le Porte-Parole
La porte de la réalité s'ouvre, c'est à l'imagination de jouer
Il faut ruser pour ne pas rater le match d'aujourd'hui
Derrière les filets, derrière les barreaux, face aux salauds
J'ai mené mille batailles et mon esprit ne faillit pas
Je ne conçois pas la vie sans ma passion, c'est ma raison
Mon équipe cicatrise les blessures dans mon cœur
On a perdu des amis, de grandes légendes
Comme Andrés, il nous reste Aristi, laisse le fou René
Voyageant comme un nomade, j'ai découvert dans les villes
Des situations inconfortables, je n'arrête pas d'encourager
En étant à sec, sans thunes, sans une goutte
On gagne, on perd, on fait match nul et ma foi ne s'épuise pas
Un billet dans ma main, c'est un ticket pour le bonheur
Mes copines savent que mon grand amour c'est
National, premier amour, je porte cette fierté
Depuis gamin, je serai toujours debout
Nos chants sont un hymne
J'oublie mes soucis quand je suis au stade
Les foules frémissent, mes lèvres s'adoucissent
Et les chants sont puissants, le terrain n'est pas
Sémantique, mais de là à ce porche, je cherche
Le meilleur angle, certains ne supportent pas le poids
Ils ont une religion, moi j'ai toujours porté ça
Et je prie pour devenir champion
C'est la voix d'un peuple qui face à tant de soumission
Crie, se rebelle et ressuscite
Quand un but est marqué !
La science ne l'explique pas, elle ne trouve pas les raisons
D'être un supporter et de désamorcer les cœurs
Dans cette vie, si tu ne vis pas avec passion, tout perd
L'émotion et les lamentations entrent
La science ne l'explique pas, elle ne trouve pas les raisons
D'être un supporter et de désamorcer les cœurs
Aujourd'hui je trinque pour être déjà le champion
Avec du guaro, de la bière ou du rhum
Et ici je vais, chantant mes chansons
La porte s'ouvre, je sors, tout reste derrière
Qu'ils s'accrochent à ce cri car
Ils vont être malades, je traverse la rue presque renversé
Je vais seul avec mon billet, je ne me soucie de rien
Le travail m'attend, désespérant
Ignorant que ça s'est mal passé, pour moi c'est plus important
Le poing levé pour cette tribune chérie
La sueur que je verse augmente mes raisons
La fouille m'a laissé un peu échevelé
Mais ça, ça n'efface pas le tatouage sur ma poitrine
Et la police me stresse, elle s'inquiète plus de qui se dégonfle à l'intérieur
Et la délinquance dehors, accumulant des dettes, et nous voilà
Avec cette situation, je suis de ceux qui paient avec fierté
Et la passion, quoi ! Toujours sûr de ce qui
Est foi et ce qui est peur
Mon séjour dans les tribunes m'a élevé du sol
Le match m'a épuisé avec la gorge en feu
Avec une rage ou deux et la liberté de la coupe
Partout je porte le tranchant dans mon ventre
Avec l'âme verte et le sacrifice qui bénit
Et ainsi j'ai marqué ce voyage sans fin
Avec la force du fanatique, l'honneur de la tribune
Et un hommage à celui qui n'est pas là, le monde regarde depuis
Les usines et les vitrines, si c'est mon emploi
La sur est mon bureau
La science ne l'explique pas, elle ne trouve pas les raisons
D'être un supporter et de désamorcer les cœurs
Dans cette vie, si tu ne vis pas avec passion, tout perd
L'émotion et les lamentations entrent
La science ne l'explique pas, elle ne trouve pas les raisons
D'être un supporter et de désamorcer les cœurs
Aujourd'hui je trinque pour être déjà le champion
Avec du guaro, de la bière ou du rhum
Et à pleins poumons je chante mes chansons
Ouvre la porte, ouvre la porte