Reality Flow X
Al2 El Aldeano
Flux de Réalité X
El Samu est dans les bases
La Cueva est à la maison
Faut faire bouger les meubles, allez
Et moi, sur les réseaux, pas de frime
Parce que je traîne seul dans la rue tous les jours, fumant de l'herbe
Que ce soit à Tampa Bay ou à Hialeah
Tout le monde sait que je ne rigole pas, c'est avec ma bite
Beaucoup ont dit : Quel bon El Aldeano, sûr qu'il est resté en yuma
Celui-là ne rappe plus jamais, il a pris la Coca-Cola de l'oubli
Mais El Aldeano a quitté la drogue, et de ses gens, il ne s'est jamais oublié
Et depuis chez moi, je fais vibrer les fesses, si je vis que du Hip Hop
Toi et ton équipe, ramassez, vous mouillez, vous lâchez pas
Ma lyrique vous dérange, ne déconnez pas, ce que je fais c'est de la culture, ce que tu fais c'est de la mode
Je me fous de toute ma bande
Ne veux pas stopper ce que j'apporte, parce que c'est de la pure magie montrant de la dextérité
Mon cimetière entouré de lances et à chaque pointe une tête
Si je reste, mais quoi ? D'ici je te la lance, espèce de chivatón
Pas toi ! Depuis que t'as l'air d'avoir des parasites dans le gros ventre
Jamais je ne suis tombé dans ton écart, ils ont payé, mais n'ont pas éteint mon cœur
Mon art n'a pas de concurrence et pas de comparaison
Ne me parlez pas de chiffres débiles, dégagez, l'artillerie arrive
La Aldea dans le salon de ta maison, distribuant le flow comme une salade froide
Ils ne stoppent pas ma vague de lettres dans ta face
Prépare ton cul et ta rime vide
Parce que j'ai la mienne, si elle part, tu vas prier la Vierge Marie
Je suis dans mon focus, madafocke
Ils me tirent dessus mais ne m'égalisent pas
Tu sais très bien que je suis expert pour te foutre la fête en l'air
Poudre à canon dans les balles, vise ta psyché
Le Biggie et le 2Pac seraient fiers
S'ils voyaient en vie comment je détruis ces rappeurs faux avec mon flow
Écoute ces paroles, mon frère
Ça sonne cubain, pas ricain
À l'écart au fond de ma cueva, tu peux juste voir mes yeux mandinga
Je mets le cœur, les épaules, le talent, les mains, la vie, la bite
C'est évident, les gens qui parlent des autres, ça fait longtemps qu'ils ne baisent plus
La maison de l'horreur t'appelle
Ténèbres partout
Rien qu'en regardant les lignes, les lettres avec du sang vont apparaître
Je suis venu t'injecter mes phrases, pas de passe, tu devrais avoir peur
N'entre pas dans ma cueva, parce que dans ma cueva, tu peux te perdre
Asere, il n'y a pas de limite
Mon style, vraiment, ne l'imite pas
Tes leaders sont des marionnettes
Dis-moi pourquoi tu te compares, dégage
Regarde-toi et dis-moi vraiment si toi et ta bande ne savent pas très bien
Que quand je suis près, alors le feu aussi
Je les mange sans cuillère, qui me protège
Aldito tire du feu dans leurs visages, personne ne m'arrête, fuck Che Guevara
La bite pour les communistes, avec moi, pas de blabla, ni d'intrigues bizarres
Nous sommes une lumière qui éclaire les chemins sombres de ton esprit
Les bougies s'allument toutes seules
Les muses me voient et s'excitent
Mes vers s'agitent, mon corps lévite
L'inspiration le mérite
Je ne me vends pas, ni n'ouvre le cul
Je t'ouvre un feu de bite, mamita
L'endroit que j'ai gagné, je l'ai gagné seul et seul Dieu peut me l'enlever
De Pikiti Pakiti
La Aldea à la maison, ça déchire
Achète des chips et assieds-toi pour voir ce que je fais avec la piste
Dans ça, personne ne m'arrête
Ma poésie est une hache et avec elle, je vais te la mettre dans la face
Quand j'ai commencé à écrire
J'ai découvert que je faisais quelque chose de plus que raconter une histoire
L'écriture est une arme
Et elle est plus puissante que ce qu'un poing pourra jamais être
Vaya Tati, regarde comme c'est underground asere
La Aldea
Yaoh !
Je suis un messager, je fais du flow, je fais du slam
Je lâche des barres, je lâche du feu, je suis Hip Hoper comme le Can
Celui qui te dit que je termine mon histoire, mec
Dis-lui qu'il te dise aussi où il y a PISA Alprazolam
Je vis tranquille, toujours calme comme un ornement
Mais tout celui qui se lance, je lui fais passer un moment gênant
Je deviens un tornado qui tourne autour de ton entourage
Mon crayon est plus chaud qu'un prisonnier regardant un porno
Je reviens et comme un ballon, je fais exploser ton ego
Mon ouragan de lettres passe et laisse les crayons cassés
Sortez de la piste vos écrits et vos couilles
Parce que l'avion roule sans freins et va atterrir sans pilote
Phénomène comme un tremblement de terre, ma lyrique tempête
Dans ça, je suis le fou, tu es celui de menthe
Pas de dealer de stylo, le talent ne se loue pas
Ni José Luís Cortés ne joue aussi mal que Cendrillon
Ils creusent leur tombe, écoutez beaucoup à la bave
Pour beaucoup d'interviews qu'ils fassent, la dignité ne se lave pas
Ils disent qu'ils me brisent, qu'ils finissent ma carrière
Ce sont des flocons de neige tombant dans ma mer de lave
Peu importe combien ils se dopent dans leurs fesses, ils disent open
Vous êtes à la sandunga et un, tu sais, au galop
Si ce ne sont pas des chiens de combat, pourquoi cherchent-ils le sommet ?
Asere, cent reggaetoneros ne font pas un seul Hip Hoper
Je suis venu en marchant par le chemin le plus long
Réveillant à rime propre leurs crayons du léthargie
Devant le micro, mon jargon et mon argot sont bien plus hardcore
Je laisse les visages, blancs comme des petits pains de pargo
Bocina avec bazooka
Vérifie le contenu
La console saigne
Prends de l'eau avec du sucre
Dans le tympan une hookah
Peu de mojo pour ma yuca
Je suis la mort sous forme de flow te respirant dans la nuque
Je sais que tu as soif de célébrité avec chaque dispute
Mais asere, vous êtes dans la ligue des copeaux
Mes muses adorent massacrer quand elles exécutent
Elles boivent le sang ennemi et mutent, bandes de putes
Ici, il n'y a pas de règles pour ces êtres
Ici, ce qu'il y a, c'est de la bite, au cas où tu ne le savais pas pour que tu te rendes compte
Le marché et les médias ne veulent pas promouvoir l'art
Mais malgré tout, la musique du quartier ne meurt pas
La Cueva asere