El principio
Akwid
Le début
En commençant depuis le début,
Je suis venu aux États-Unis,
Comme un immigré reconnu,
C'est là que nous nous sommes retrouvés,
Les quelques-uns qui avons souffert de la faim,
Reconnaître mon avantage,
À l'âge de cinq ans vivant dans un immeuble,
Dans un petit appartement,
Perdu comme un lièvre dans la neige,
Nous étions sept,
Eh bien… sauf mon père,
Il n'a pas su, alors ma mère lui a dit de partir,
Mes frères et ma sœur, personne ne savait rien,
Ma mère, celle qui pleurait,
Sans avoir idée, nous allions en classe,
Étranger à mort, faisant des passes,
Des gens inconnus,
Parlaient dans une autre langue, la vérité, je n'comprais rien,
Pas la moindre idée de de quoi il s'agit,
Forcé d'apprendre sans savoir ce qu'il me manque,
Un ou deux m'ont tendu la main,
Camarade, on se distingue comme un grain,
Tu peux me sortir du quartier,
Mais tu ne peux pas sortir le quartier de moi,
Car je resterai d'où je viens,
Car je resterai d'où je viens, ouais !
Vivant un mensonge, avec honte, confus,
Et je n'ai pas compris que ici, tout le monde,
Semble être des compatriotes,
Erroné, tout le monde est étranger,
Pensant que c'était pareil pour tous,
On mange des tacos de tortillas avec du sel,
Je me sens seul dans l'ombre,
Plus j'apprends, plus je me torture,
À copier pour être comme les autres,
Disant des mensonges que ma mère n'est pas à la recherche,
Je cache la vérité,
Et peu à peu je réalise que tout est normal,
À la maison, histoire différente,
Peut-être que nous sommes même de la même famille,
Parce qu'en étant nés ici, ils se croient américains,
Et je reste humilié d'être du ranch,
Tu peux me sortir du quartier,
Mais tu ne peux pas sortir le quartier de moi,
Car je resterai d'où je viens,
Car je resterai d'où je viens, ouais !
Et peu importe où je me trouve,
Je me souviens toujours d'où je viens,
Pure race mexicaine... 100%
On me demande qui je suis,
D'où je viens,
Avec deux langues,
Qu'est-ce que je prétends,
Commence les boulots,
Profiter et aussi piquant que des cactus,
Je ne me plains pas, c'est ma putain de vie,
Comme ma mère cherchant la sortie,
Je ne suis pas politique, non plus idiot,
On a voulu nous foutre à la porte depuis le début,
Regretté parce que ma personnalité est un mensonge,
Et ça passe année après année sans y penser une fois,
Que je vis une vie à l'envers,
Et je me guéris de l'ignorance,
J'ai envoyé la vie fausse, au diable en un instant,
On peut me sortir du ranch à pas,
Mais pour moi, le ranch, on ne me l'enlèvera même pas à coups de poing.
Tu peux me sortir du quartier,
Mais tu ne peux pas sortir le quartier de moi,
Car je resterai d'où je viens,
Car je resterai d'où je viens, ouais !