Vidas Comunes
Agarrate Catalina
Vies Communes
Les heures des vies les plus communes
Leur destin dans le script universel
Histoires s'enflamment dans l'air
Cartes postales qui ne montrent pas la ville
Quelqu'un rit, quelqu'un a pleuré
Quelqu'un chante, quelqu'un a aimé
Minute d'une vie parmi d'autres vies
Un vieil homme regarde un enterrement
Une fille rit dans la petite place
Une famille endure une tempête
Quelqu'un rit, quelqu'un a pleuré
Quelqu'un chante, quelqu'un a aimé
Sous la treille, table longue et festivités
Des années plus tard, quelqu'un revient de loin
Tout l'exil, la douleur de l'exil
Défait dans une chanson
Toute la neige de son cœur
Défaite un après-midi ensoleillé
Retour au soleil par ici, les morceaux
Retour au soleil, se complète en étreintes
Quelqu'un au milieu de la mer
Charge son pain, a rassemblé le filet
Une prière et deux baisers d'alcool
Il demande à la mer de revenir
Seule parmi les lumières, regarde en arrière
Elle n'est là que depuis quelques heures dans la ville
Son enfance, sa mère, l'odeur de la maison
Son enfance n'est plus là, meurt à la gare
Personne ne les a vus, dans leur secret
Dans leur coin, dernier baiser, salut adieu
Pluie de sel
Ils ne sont plus deux, contre le temps
Liqueur noire de la rencontre manquée, salut adieu
Mers de sel
Le billard d'un bar
Deux bons gars sauvent leur amitié
Le billard d'un bar
Étreinte immense et un tour de plus
Au deuxième étage d'un hôpital
Elle remonte, sort fumer
Rit en pleurant, pleure en riant
Court pour raconter
Mon enfant a tant de lumière
Il brise les clous de ma croix
Une femme sur le rebord
Ciel plombé, gris
Elle pense à mourir, choisit de nouveau
Encore une fois vivre
Chaque vie, chaque histoire
Petits lampions dans l'obscurité
Défiant, l'avalanche
Implacable, de notre brutalité
Tous les rois du monde, tous les mendiants
Portent les mêmes démons, la même douleur
Quatre clowns ivres, pleurant à la fête
Larme bleue d'une orchestre de gens ordinaires
Troupe de simples mortels, derrière un espoir
Oiseaux de passage peints sur un tableau
Nous arrivons tous au monde à la lumière d'un ventre
Et nous partirons un jour dans un simple cercueil
Ma chanson, d'arlequin
Un vulgaire berretin
Cette brève éternité, est déjà à sa fin
Et ma vie qui s'en va, demande plus de fil
Ma chanson, (de clous et de planche)
D'arlequin, (de colle et de jasmin)
Un vulgaire (c'est juste un berretin) berretin
Cette brève éternité, est déjà à sa fin
Et ma vie qui s'en va, demande plus de fil
Adieu... Carnaval